Une arrivée trèèèès...discrète [libre mais interdit à Yhor]

Le soleil se lève sur les plaines d'Hyrule, colorant les quelques nuages de couleurs allant du rose pâle à l'or le plus pur en passant par toutes les nuances du rouge, du jaune et de l'orange.

C'EST EN MARCHANT DANS LES ENTRAAAAILLES

La nature s'éveille doucement, les fleurs ouvrent leurs pétales, diffusant des parfums envoûteurs, et se balancent au rythme de la légère brise matinal qui fait s'envoler les perles de cristal accrochées à leur tige.

QUE LES BARBARES VONT A L'ASSAUT

Les rayons du Soleil viennent déposer de délicates touches de couleurs sur les feuilles des arbres, au travers desquelles se faufilent des écureuils roux. Sautant de branches en branches avec grâce et agilité, ces petits animaux batifolent entre les branches simplement pour saluer le soleil et marquer leur joie de vivre, dérangeant un hibou grognon que s'enfonce un peu plus dans sa niche en hululant d'indignation.

ET PAR LE FER DES HACHES DE BATAILLE

Une famille de loirs, cachée dans son terrier, se réveille, s'étire, baille. Un lièvre solitaire, qui avait jeuné toute la nuit, sautille dans les prés et grignote quelques jeunes pousses de pissenlits, de trèfles, et de menthe poivré. Bref, tout ce petit monde de la nature et du soleil s'éveille et s'épanouit au contact des rayons qui viennent illuminer et réchauffer ce petit coin de paradis.

TAILLER LA CHAIR ET BROYER LES OS !

GHÛRGAH LE HAUT ÉTAIT IMMEEENSE
IL CASSAIT LES ARBRES EN TOUSSANT
IL PASSAIT PAR DESSUS LES GRAAAANGES
EN PIÉTINANT LES GENS C'ÉTAIT MARRANT !

Insensible à toute cette beauté, Gââark Ghûk, l'ex-chef du clan des Boumpifpaf avançait à grand pas, au rythme de sa chanson. Il écrasait les fleurs sans même s'en apercevoir, détruisait les terriers et tous les animaux fuyaient au son terrible de sa voix et de ses pas qui retentissaient comme le tonnerre dans le silence du matin. Le Soleil lui même semblait hésiter à se montrer plus.
Il faut dire que Gââark était impressionnant, surtout qu'il avait pour la troisième fois de sa vie revêtu son armure de plaque noir. Haut de presque cinq mètres, large de plus de trois et pesant pratiquement une tonne avec son armure, ce barbare était l'image même du......barbare.....en grand. Très grand.
Cela faisait plusieurs mois que Gââark avait accidentellement fait brûler sa patrie et depuis il avait marché sans interruption. Sa hache favorite dans le dos, une autre, plus petite, prise sur le cadavre calciné de l'un des ses anciens sujets, au côté, il avait traversé à plutôt grande vitesse une distance impressionnante, traversant les obstacles, quel qu'ils soient à grands coups de hache. Les restes non encore mangé du dernier obstacle qui l'avait géné gisait encore sur son épaule, déchiquetés et broyés. Il s'agissait apparemment d'une espèce de cervidé sauvage qui avait eut la malchance de le croiser.
Gââark se dirigeait vers une gigantesque structure qui s'élevait au loin et qui avait réveillé son insatiable curiosité : le château d'Hyrule.

L'armure de cristal dans son baluchon, l'épée au cotés, vêtus de vêtements de cuirs noir une frêle silhouette s'avance dans les plaines...
Ses cheveux bleus flottait, ses yeux admirait l'espace immense qui s'ouvrait devant eux.

L'humeur joyeuse et le teint frai une demi-elfe s'avançait, avec grâce et volupté, et tandis qu'une candeur empreinte de son calme, clameurs et autres charmes, une grosse voie gutturale se fit soudain entendre.

Un chant aux sonorités barbares et plutôt brutales résonnait a présent dans une bonne partie de la plaine, rompant le charme fragile d'un éphémère lever de soleil.

Sa quiétude et sa tranquillité ainsi brisée, l'exaspération gagnât aussitôt Nihal : quelle homme, puisqu'il s'agissait bien de la voie d'un homme, pouvait être assez stupide pour ainsi briser le calme et la tranquillitée qui régnait sur ces magnifiques plaines ?

C'est sur cette dernière question que Nihal ce mit en quête de "la brute épaisse"... Elle ne s'attendait pas a avoir autant raison...

Ainsi donc ce fin guerrier s'en aller à pas délicats et en chantonnant doucement un air guilleret conquérir Hyrule. Enfin, voir le château tout d'abord. Il faut dire que ce gigantesque édifice de pierre intriguait fortement Gââark, qui n'avait jamais vu autre chose que de misérables masures en bois. Tout à son chant, le fier barbare ne remarque la présence d'une jeune femme que lorsqu'il lui marcha pratiquement dessus. Il pilla alors net, creusant deux profond trous sous ses pieds, manqua perdre l'équilibre mais le retrouva juste à temps pour ne pas écraser sous sa demi-tonne la frêle personne en face de lui. Comme quoi, avoir des gros muscles, même en l'absence de cerveau, ça sert. Puis ensuite, toujours courtois doux et délicat, il demanda avec une grande raffinerie dans le langage :

Qui toi être ?! Quoi toi faire ici ?! Toi être femme !? Toi vouloir marier toi avec Gââark ? Toi vouloir battre toi avec Gââark ? Toi chercher Gââark ?
Ce à quoi il ajouta, articulant soigneusement le mot compliqué mais fier de l'avoir utilisé

Si toi vouloir faire bobo à Gââark, Gââark é-vis-cé-rer toi !
Et il sortit sa hache favorite. La jeune fille, bien que les apparences soient bien souvent trompeuses, ne semblait pas lui vouloir beaucoup de mal, ni même pouvoir lui en faire, mais quand le néant d'intelligeance cohabite avec la bétise, le muscle, la graisse et l'envie de bagarre, il ne faut pas s'attendre à d'autre réaction.
Puis elle était mignonne, et Gââark en ferait volontier sa....hummm..... dixième femme ? Oui c'est ça, la dixième, les neuf autres étant mortes soient écrasées, soit décapitées ou encore brûlées. Or, nous disions donc, que la méthode de séduction du barbare était basé sur du "Je sort ma hache, je joue avec, je ramasse la femme en la trainant jusqu'au lit par les cheveux et après on voit.
Mais il y avait quelque chose de différent chez cette fille, qui faisait malgré tout rougir un peu Rush.

[en cour (na ! toi aussi tu vas poireauter pendant des semaines ><)]

» Oulah !!! Tu fais peur !!! Mais bon...(PV Yhor)
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